Les industries culturelles et créatives (ICC) sont primordiales, garantissant la vitalité de notre culture ainsi que sa diffusion. Arts visuels, patrimoine, musique, spectacle vivant, cinéma, édition ou jeux vidéo (pour ne citer qu’eux), la filière ICC représente un nombre d’actifs et un marché conséquents (49,2 milliards d’euros en 2019).
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Les industries culturelles et créatives au sein d’AMU : l’infini des possibles…
Aix-Marseille Université dispose de tous les atouts pour devenir un acteur incontournable de son territoire : elle a placé l’interdisciplinarité, la culture et la créativité au cœur de ses politiques volontaristes. Notre université est donc déjà en mesure d’accompagner des projets sur l’ensemble de la chaîne créative, via ses formations mais aussi via la mise à disposition d’infrastructures techniques et technologiques. Maryline Crivello Professeure des Universités, Vice-Présidente du Conseil d’Administration, et en charge de la stratégie interdisciplinaire d’AMU aime à le rappeler : « Les perspectives interdisciplinaires qui émergent aujourd'hui dans le domaine des industries culturelles et créatives sur notre territoire sont indissociables des parcours de formation et de recherche universitaires. Le dialogue est ouvert » ! Quant aux deux grands défis auxquels les ICC doivent faire face – la digitalisation et le développement durable – AMU dispose d’une expertise prégnante. En avant !
AMU, terre de cinéma !
Aix-Marseille Université aime le 7ème art ! Elle y accueille près de 300 étudiants passionnés, en Licence Arts du spectacle (théories et pratiques du cinéma et de l'audiovisuel) ou en Master Cinéma-Audiovisuel. Ces formations articulant fortement théorie, pratique et professionnalisation impliquent partenaires régionaux et nationaux (l’INA et France 3 notamment) et viennent soutenir une production artistique de qualité. AMU peut également s’enorgueillir de compter une trentaine de doctorants au service de la recherche sur le 7ème art.
Marseille terre de cinéma, c’est par le biais d’une récente publication aux Presses Universitaires de Provence de Katharina Bellan, docteur en études cinématographiques et histoire de l’université d’Aix-Marseille et Caroline Renard, maître de conférences en histoire et esthétique du cinéma à AMU, que nous découvrons (ou redécouvrons) le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique. Basé à Vitrolles, il a été entre 1979 et 1985 un lieu de réflexion sur le grand écran et d’appui à la création. Un formidable exercice de décentralisation porté par René Allio qui a notamment permis à Robert Guédiguian d’y faire son premier film…Un second ouvrage de K. Bellan, intitulé Traces de Marseille au cinéma, analyse comment la ville a été filmée et son potentiel iconique. A découvrir !
Article initialement publiée dans la Lettre d’AMU de décembre 2021.
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